Archives Mensuelles: octobre 2014
1964 Expulsions and the Istanbul Rum
17:00 -20:00 MOVIE PRESENTATION AND PANEL
09:00-9:30 OPENING
9:30-10:15 KEYNOTE SPEECHES
10:45-12:15 PANEL I: THE POLITICAL CONTEXT TOWARDS 1964
13:45 -14:45 PANEL II: THE LEGAL CONTEXT OF 1964
15:15 -17:00 PANEL III: 1964 EPISODES
10:00 -12:00 PANEL IV: PRESS COVERAGE OF 1964
13:30-15:30 PANEL V: LIVING MEMORY OF 1964
16:00 -17:00 PANEL VI: DISCUSSING 1964 TODAY
17:00-17:30 CLOSING REMARKS
La Turquie désorientée
La Turquie désorientée
Orient XXI > Magazine > Samim Akgönül > 9 octobre 2014
« Zéro problème avec les voisins », c’est la doctrine que le ministre des affaires étrangères turc Ahmet Davutoğlu espérait mettre en œuvre quand il fut nommé à ce poste en 2009. Cinq ans plus tard, devenu chef du gouvernement, il est confronté à un environnement de guerres et de conflits, de l’Irak à la Syrie. Découvrant ainsi à son tour que, dans l’Orient « compliqué », on ne peut agir avec des idées simples.
C’est à un dilemme difficile qu’est confrontée la Turquie depuis que l’organisation de l’État islamique (OEI) a engagé son offensive contre Kobané, un village à majorité kurde situé en Syrie, non loin de la frontière turque. Le président Recep Tayyip Erdoğan, tout en multipliant les appels à une intervention terrestre, reste l’arme au pied. L’armée empêche même les Kurdes de Turquie de porter secours aux combattants au-delà de la frontière, provoquant de violentes manifestations d’hostilité. En réalité, le gouvernement souhaite une intervention pour en finir à la fois avec le régime de Bachar Al-Assad et l’OEI, mais craint de renforcer les combattants kurdes, affiliés pour la plupart au Parti de l’union démocratique (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Pour l’État turc, l’apprentissage d’une politique régionale s’avère bien douloureux.
Aussi surprenant que cela puisse paraître en Occident, les Turcs sont en train de découvrir cet Orient que l’on dit « compliqué » et dont leur pays fait partie. Ils le découvrent en tâtonnant, avec des expérimentations hasardeuses, et parfois à leurs dépens. La politique étrangère de cette dernière décennie est souvent qualifiée de « néo-ottomaniste ». En réalité, il s’agit actuellement de la troisième tentative de devenir une puissance régionale, les deux autres s’étant soldées par un échec.
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Kobané embrase les rues de Turquie
Kobané embrase les rues de Turquie
Radio Vatican
8 Octobre 2014
Entretien avec Samim Akgönül
Entretien – Les violences de l’Etat islamique se sont indirectement exportées mardi en Turquie. De violentes manifestations contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan ont embrasé la rue turque. Des milliers de personnes, principalement des kurdes, ont protesté dans plusieurs villes du pays pour dénoncer le refus du pays d’intervenir militairement à sa frontière, au secours de la ville de Kobané, prise d’assaut par le groupe djihadiste l’Etat islamique. Dans plusieurs villes, la contestation a dégénéré en affrontements. Une personne a été tuée.
Après un vote au Parlement en faveur d’une intervention, Ankara essaie désormais de gagner du temps, d’où une position ambiguë, comme nous l’explique Samim Akgönül.
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Being German, Becoming Muslim: Race, Religion, and Conversion in the New Europe
Being German, Becoming Muslim:
Race, Religion, and Conversion in the New Europe
Esra Özyürek
Every year more and more Europeans, including Germans, are embracing Islam. It is estimated that there are now up to one hundred thousand German converts—a number similar to that in France and the United Kingdom. What stands out about recent conversions is that they take place at a time when Islam is increasingly seen as contrary to European values. Being German, Becoming Muslim explores how Germans come to Islam within this antagonistic climate, how they manage to balance their love for Islam with their society’s fear of it, how they relate to immigrant Muslims, and how they shape debates about race, religion, and belonging in today’s Europe.
Esra Özyürek looks at how mainstream society marginalizes converts and questions their national loyalties. In turn, converts try to disassociate themselves from migrants of Muslim-majority countries and promote a denationalized Islam untainted by Turkish or Arab traditions. Some German Muslims believe that once cleansed of these accretions, the Islam that surfaces fits in well with German values and lifestyle. Others even argue that being a German Muslim is wholly compatible with the older values of the German Enlightenment.
Being German, Becoming Muslim provides a fresh window into the connections and tensions stemming from a growing religious phenomenon in Germany and beyond.
Esra Özyürek is an associate professor at the European Institute of the London School of Economics. She is the author of Nostalgia for the Modern: State Secularism and Everyday Politics in Turkey.